Accueil
Chorégraphie
Mise en scène
réalisation
Parcours
Actualité
Presse
Contact

 

Les heures défaites ou les combats
de la lampe du jour
 



 
Photos
Pour voir les photos cliquez sur les images
 
 
 
Distribution
Chorégraphie : Bouvier / Obadia
Interprètes : Joëlle Bouvier, Régis Obadia, Bernadette Doneux, Patricia Marie, Éric Affergan,
Jêrome Bel, Christian Trouillas
Documents sonores : Nicolas Frise et Denis Levaillant
Scénographie et lumière : Marc Oliviero
Bande son : Patrick Roudier
Costumes : Ossimo
Photo : Guy Delahaye
Régisseur : Jean-Marc Levy
Coproduction : CCN de Haute Normandie / L'Esquisse / Théâtre de la ville /
Festival Montpellier Danse

Presse
Le centre chorégradphique régional de Haute Normandie, est dirigé depuis 1986 par Joëlle Bouvier et Régis Obadia. Leur compagnie s'appelle l'Esquisse.
Dans le cadre du festival Montpellier-Danse, leur dernière création était présentée les heures u défaites ou les combats de la lampe et du jour.
Sensibles à la peinture, les précédentes pièces sont influencées par Recondo, Bacon ou Rembrandt.
Pour cette nouvelle mise en scène, au choc de la peinture s'ajoute celui d'un certain cinéma, la théàtralité et l'esthétique des films d'Elia Kazan (Baby Doll de Tenessee Williams, Racing Bull de Scorcèse. Stalker et Nostalghie d'Andrei Tarkovski).
La lumière chez Kazan, et la fragilité de ses personnages, le rythme et le découpage de chez Scorcèse, la lumière encore et l'atmopshère à la frontière du naturel et du surréalisme chez Tarkovski : "c'est à ce cinéma qu'est principalement lié notre choix de pénétrer des univers plus réalistes par cette nouvelle mise en scène" (Joëlle Bouvier et Régis Obadia).
Dans les faits, l'on décàuvre un décor expressionniste, noir, ceint des murs, de portes. La lumière est douce, progressivement agressive. Elle provient d'un ventilateur mobile ou d'une série de spots qui descendent du plafond. Un écran géant se déroule par deux fois, qui nous présente en noir et blanc des séquences filmées, prises au ralenti.
La pièce débute sur une très belle chorégraphie. Une danseuse se meut devant le ventilateur parée d'une robe fluide. S'ensuit alors un bal- le, où règne un sentiment de fragilité des gestes sont lcnIs. répétitifs.
La violence est progressive. Elle éclate clans la première séquence Filmée où l'on voit un couple s'unir et se défaire. Elle éclate enfin dans la lumière crue.
Véritable ovation du public qui a su apprécier une forme d'ouverture de la danse sur le septième art.
 
 
B.A.

Un des points culminants du Festival, véritable moment de grâce ont été Les heures défaites ou les combats... de la Cie l'Esquisse du Havre. Se détachant de l'esthétique souvent masculine qui a caractérisé le Festival, la chorégraphie des Français se distinguait par sa nature féminine, force de la fragilité, force de l'être avant d'être force du pouvoir (l'amour participant des deux), force de l'immobilité désarmée offerte au vent, aux vagues, à la lumière avant d'être mouvement.
 
 
Emmanuèle RUEGGER

Hermétisme total, disent les détracteurs. Sublime de force, affirment les fans. A qui se fier ? Ni aux uns ni aux autres. A vous même, à votre humeur. Car la danse de Joelle Bouvier et Regis Obadia est à ce point particulière qu'un jour vous l'apprécierez et le lendemain vous la détesterez. Il faut voir ce spectacle où la lumière a une grande importance. Mais sans chercher à comprendre car ils ne racontent rien. Simplement, pour eux, le corps est un appendice de l'inconscient. Et le meilleur moyen de découvrir un inconscient, n'est-il pas de l'aborder avec sa sensibilité ?
 
 
FRANÇOIS DELÉTRAZ
 
   
Compagnie Régis Obadia   I   Accueil   I   Chorégraphie   I   Mise en scène   I   Réalisation   I   Parcours   I   Actualité   I   Presse   I   Contact