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Cantique
Une pièce inspirée par les chants de Salomon
Création en novembre à Paris
 



 
Photos
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Argument
Les poèmes de Salomon constituent le point de départ de cette nouvelle création, le point d’appui pour donner libre cours à l’émotion qu’ils suscitent en nous. Il s’agit d’une exploration poétique. Saisir la vibration juste des corps dans le désir, donner à cette relation charnelle et amoureuse toute sa consistance. Ivresse des corps et des sentiments parfois malmenés pour atteindre l’exaltation physique, vertige et abandon de soi, fulgurances, étreintes et violence amoureuse, accouplements, corps suspendus et animés par une même volonté de s’appartenir. Un rituel tourmenté ou l’euphorie côtoie la gêne et l’obscène.
 
 
Régis Obadia

Distribution
Mise en scène / Chorégraphie : Régis Obadia
Dramaturgie / Assistante mise en scène : Lisa Wiergasova
Danseurs : Anne-charlotte Couillaud, Stéphanie Pignon, Régis Obadia
Lumière : Stéphane Rouaud
Régie son : Xavier Labauve d'Arifat
Régie plateau : Stéphane Loizeau

Presse
"...Cantique de Régis Obadia nous plonge immédiatement dans un monde dionysiaque où l'excès loin d'être une simple figure du vide réprouve comme une victoire sur le néant. Prenant appui sur les chants de Salomon plus connus sous le nom du Cantique des Cantiques Shir Hashirim un des textes les plus charnels de la bible ce chorégraphe trop longtemps absent des scènes françaises en fait résonner la sensualité et l'exaltation de l'amour physique. Ce n'est pas de libertinage, de plaisirs ludiques et de sensations fugaces dont il est question mais plutôt d'embrasement des corps, d'exaltation partagée, de vertige, d'effroi même tant l'intensité de la relation touche au plus profond de l'être.
Obadia qui est aussi peinte crée en couleurs autant qu'en rythmes et en mouvements et dans Cantique, tout concourt à créer un climat d'alcôve voluptueusement poétique: le décor de voiles rouges, les lumières chaudes la beauté des trois danseurs deux femmes et un homme qui donnent corps à cette exploration du désir amoureux.
L'homme, c'est Régis Obadia lui-même, de retour sur scène et dont on et retrouve, intacte, la présence animale énigmatique, profondément sensuelle auprès de deux superbes créatures Anne Charlotte Couillaud tendre biche qui s'abandonne, et Stéphanie Pignon, tigresse difficile à dompter."
 
 
Sonia Schoonejans

 
   
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