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La Passion de Becket
Une création de Régis Obadia pour sept danseurs
douze chanteurs et orgue à la cathédrale
Saint-Maurice d'Angers
 



 
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Argument
La Passion de Becket est une forme d’oratorio chorégraphique inspiré par la vie de Saint Thomas Becket. La représentation de ce drame dansé est une allégorie narrative, forme d’abstraction lyrique.

Ami d’Henri II, puis Chancelier du royaume et archevêque de Canterbury, Thomas Becket s’opposa vivement au Roi qui souhaitait soumettre l’autorité ecclésiastique au pouvoir royal, allant jusqu’à l’excommunier.
Le 29 Décembre 1170, Thomas Becket tombait sous les coups de quatre barons qui croyaient exécuter les ordres du Roi.

“jamais sans doute un homme fut plus intimement et plus durablement associé aux fracas de l’histoire. Vénéré puis homi, utilisé, discuté ou incompris,Thomas becket demeure un signe de contradiction et un symbole. Comme tous ceux qui un moment, ont tenté, au nom d’un idéal et comme par effraction, d’éroder les cimes glacées de la politique (P Aube)”

Lorsque Bruno Maurel, Président de l’associassion pour la connaissance, la sauvegarde et la promotion des orgues du Maine et Loire, m’a proposé d’écouter pour la première fois la musique de Thierry Escaich, et notament les Motets pour douze voix et orgue, dés les premiers instants j’ai véritablement été transporté et bouleversé, ce fut une vraie découverte.
J’ai su à ce moment précis que la partition musicale de la “Passion de Becket“ serait intégralement composée d’oeuvres de Thierry Escaich. Sa musique, spirituelle et tellurique, était l’expression musicale qui correspondait à l’univers de la pièce que j’imaginais alors.

Trouver la justesse du corps, de la danse et des images pour prolonger la mémoire d’un homme dont la force spirituelle est éternelle, contrairement au pouvoir temporel, et donner à l’oeuvre artistique toute sa cohérence. Là où la force brute écrase et tue l’esprit finalement s’exalte et triomphe. Dans ce sens, le personnage de Thomas Becket, 800 ans aprés sa mort, sait nous donner force et espoir.
 
 
Régis Obadia

Distribution

Scénographie / Mise en scène / Chorégraphie : Régis Obadia
Dramaturgie / assistante mise en scène : Lisa Wiergasova
Interprètes : Dmitry Panin, Cyrill Davy, Gianni Joseph, Chloé Hernandez, Régis Obadia,
Stéphanie Pignon, Angélika Néchaéva
lumière : Wojciech Staron
Musique : Thierry Escaich
musiciens : Ensemble vocal Soli Tuti, Denis Gauthérie (direction),
Henri Franck Beaupérin (grand orgue), Simon Fournier (trompette)
Costumes : Lisa Wiergasova, Michèle Amet
Photo : Guy Delahaye
Production : CNDC - L'Esquisse / festival d'Art Sacré d'Angers

Presse
"...Le chorégraphe du CNDC est comme habité par son personnage. Ses yeux de braise accentuent la pâleur d'un visage déjà marqué par les stigmates du martyre annoncé. La saisissante sobriété de sa danse contraste avec la gestuelle débridée et pourtant harmonieuse de ses compagnons, vêtus comme lui de simples (et chastes) robes de bure. Quoique de facture résolument moderne, la création musicale d'Escaich rompt avec les froideurs désincarnées de l'école boulézienne. Elle sourd du sol, ruisselle des voûtes, à la fois tumultueuse et apaisante, comme les voix célestes de l'ensemble vocal Soli Tutti, les accents déchirants de la trompette de Simon Fournier et la houle sonore qui naît des doigts de l'organiste Henri-Franck Beaupérin..."
 
 
Marc Déjean

 
   
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