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Trois – Le Scare du Printemps
Après avoir remporté en 2004 à Moscou la Mouette du meilleur metteur en scène pour l’Idiot de Dostoïevski et le Masque d’Or pour le Sacre du Printemps, Régis Obadia fait un retour époustouflant en France avec un programme splendide : Le sacre et Trois, sa nouvelle création. Crée à Arcachon, son nouveau port d’attache, son dernier opus interprété sur la jeune fille et la mort de Schubert, est un bijou de pureté, de sensualité où le geste est exploité jusque dans ses moindres limites. On y retrouve l’Obadia de toujours, celui pour qui le mouvement se conjugue avec amour fou, désespoir, poésie, violence, vie et mort… Hymne à la beauté et à la femme, Trois analyse les sentiments dans une danse virtuose, émouvante et magnifique.
A couper le souffle, le Sacre du Printemps interprété dans un rythme effréné par douze danseurs est une œuvre charnelle et puissante. Dans un langage chorégraphique d’une extrême richesse, Obadia sublime sa danse pour atteindre l’extase du désir.
 
 
La Croix
Sophie Lesort


Il fallait bien qu’à un moment de sa carrière, Régis Obadia abordât le Sacre du printemps! Un chorégraphe de la passion et du désir comme lui se devait de rencontrer la musique tellurique d’Igor Stravinsky, un jour ou l’autre… Un mur de tôle rouillé en fond de scène et un sol recouvert de sable noir servent de décor à un déchaînement physique dans lequel… on reconnaît la fougue obadienne. Les danseurs, presque tous Russes, servent admirablement ce rituel païen… Obadia parvient à articuler mouvement et musique comme les membres d’un même organisme. Sa composition chorégraphique est organique, rythmée comme le sang qui circule dans les veines.
Trois, comme son nom l’indique est un trio : deux femmes et un homme interrogent l’intimité féminine. Obadia est sûrement un des chorégraphes contemporains les plus attentifs à l’univers féminin et, sur La Jeune fille et la mort de Schubert, il en explore les secrets désirs, les peines et les plaisirs inavoués. Une danse d’une sensualité exacerbée, entièrement entre les mains (et les jambes) des trois superbes danseurs, notamment Artem Ignatyev, issu du Marynsky et dont la finesse d’interprétation dans le rôle allégorique de la mort et du démon intérieur , est impressionnante.
Dina Khuseyn et Stéphanie Pignon, quant à elles, semblent transcendées par la danse et passent, sans fausse pudeur et dans un même élan, de l’état de jeune fille à celui de la femme.
 
 
Ballet 2000
Sonia Schoonejans


De tout temps, Régis Obadia a été animé par une force intérieure sauvage conférant une puissance extrême à ses œuvres. En témoigne son Sacre du printemps qu’il a créé en 2003 à Moscou pour douze danseurs Russes, œuvre qui n’est pas sans évoquer la version originelle de Nijinski par son côté primitif et sauvage, les rythmes et les pulsions profondes qui animent les exécutants déferlent comme une vague englobant le public subjugué. Mise en garde et réponse admirable d’un humaniste à l’industrialisation forcenée et inexorable que nous sommes en train de subir et qui conduira irrémédiablement au sacrifice, voire à la perte de l’Homme.
De la même veine, mais d’une force encore plus grande, sa dernière création, Trois, fortement inspirée par l’esprit du quatuor La jeune fille et la mort de Franz Schubert. Créée dans un état d’urgence, cette œuvre est un cri mettant à nu les sentiments les plus profondément enfouis aux tréfonds de l’âme humaine. La mort apparaît sous toutes ses facettes, enjôleuse, douce ou violente, inéluctable, fatale. L’émotion qui étreint les trois superbes danseurs atteint ici son paroxysme, rejaillissant d’autant sur le spectateur qu’il assiste impuissant à la victoire de la Mort, à laquelle les danseurs s’abandonnent peu à peu en laissant décliner leurs forces. La chorégraphie, extrêmement torturée, sert admirablement ce ballet, qui malgré sa sophistication, laisse transparaître une très grande beauté plastique tout en laissant éclater la sensibilité et la sensualité de ses interprètes. L’œuvre n’est pas sans évoquer l’admirable mise en scène de la folie décrite par Mats Ek dans sa version de Giselle, en raison surtout de son dépouillement et de l’utilisation de vastes et amples capes noires dans la scénographie. Les images qui restent gravées dans notre mémoire évoquent aussi la pureté et l’innocence des vierges de Cranach, renforçant encore notre sentiment d’impuissance face aux forces du mal qui nous entourent et finissent par nous vaincre. Une œuvre admirable qui donne beaucoup à réfléchir.
 
 
J.M. Gourreau


Four Men
Four Men, mis en scène et chorégraphié par Régis Obadia, joue sur les rythmes anciens et la structure musicale de Bach, pour un quatuor très chic dans lequel danseurs en noir et blanc, virtuoses et raffinés, font du hip-hop une danse savante.
 
 
Libération
Altamusica


Avec Four Men, Régis Obadia crée une pièce d’une rigueur et d’une liberté extraordinaires, alliant, comme si cela allait de soi, culture hip-hop et musique de bach, énergie viscérale de la danse de rue et alignements dignes du Lac des cygnes. Une vraie gageure et une réussite impressionnante, émouvante.
 
 
Gérard Mannoni
 
   
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