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Uyemboo
Au Cloître des Pénitents Blanc au Festival d'Avignon
 



 
Photos
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Argument
Évocation et métamorphoses, Uyemboo ! est une question : comment vas-tu ?
Ce mot est issu d'un dialecte camerounais, le Bassar, langue maternelle de Jean-Claude Pambè Wayack, et c'est à travers cette question que tout a commencé.

Il nous a parlé de sa vie, de son arrachement à la terre d'Afrique, alors qu'il n'était qu'un enfant, de certains sentiments enfouis loin dans son passé et de manière plus globale, d'aujourd'hui.
C'est à travers ces différentes émotions que je me suis glissé pour emmener Jean-Claude là où je l'imaginais, là où sa danse et son corps me transportaient. Uyemboo ! est un monde en constante métamorphose du corps, de la pensée et des sentiments.

C'est avec l'énergie du désir et l'envie d'apprendre l'un de l'autre que Jean-Claude Pambé Wayack et moi nous sommes livrés au jeu de la création et à cette mise &ae; nu que propose "Le Vif du Sujet". Jean-Claude vient de la culture hip-hop et il a soif de nouvelles expériences. Pour ma part, j'ai flirté avec cette danse du vertige et du défi, avec la création de J'ai plus l'temps pour un groupe de danseurs hip-hop à Suresnes. L'idée de poursuivre avec un seul interprète cette confrontation des styles me séduit totalement. La croisée de nos parcours artistiques est l'essentiel de notre recherche.
 
 
Régis Obadia

Une collaboration étroite entre la SACD et le Festival d'Avignon permet pour la quatrième fois la présence au sein du festival de ce laboratoire chorégraphique révélant un autre aspect du talent des plus grands interprètes de la danse d'aujourd'hui.

Le principe de ce programme est de faire se croiser, comme par hasard, des destins et des créativités. Il constitue un événement où les rencontres les plus audacieuses et les plus inattendues deviennent possibles l'espace de quelques instants indicibles et précieux. La force du "Vif du Sujet" c'est l'aspect extraordinaire et éphémère de chaque aventure. Chaque création cachant au fond d'elle-même l'émotion fulgurante des brèves rencontres.
 
 
Karine Saporta, présidente de la commission danse à la SACD
Création Avignon 2000 Angers, novembre 2000


Distribution

Mise en scène et chorégraphie : Régis Obadia
Dramaturgie / Bande son / Assistante mise en scène : Lisa Wiergasova
Interprète : Jean-Claude Pambè Wayack
Photo : Guy Delahaye
Coproduction : SACD, Festival d'Avignon CNDC, l'Esquisse

Presse
"La rencontre de Jean-Claude Pambè Wayack, danseur de hip-hop, et de Régis Obadia, chorégraphe contemporain aux recherches intellectuelles, correspond exactement à l'esprit du "Vif du sujet" : la confrontation des extrêmes pour une création originale née de la fusion des deux sensibilités. Et dans "Uyemboo", l'osmose est totale. Le geste du danseur prolonge la pensée du chorégraphe, les impulsions spontanées de Jean-Claude Pambè Wayack se soumettents à la construction réfléchie de Régis Obadia. Les deux hommes se sont observés, compris, et complétés. Taillé dans le bronze, le corps athlétique du danseur noir révèle une force égale à son agilité. Régis Obadia a su exploiter tout à la fois la virtuosité du danseur hip-hop, dont il développe le vocabulaire, et ses racines africaines, dont il utilise le sens du rituel, du sacré et de l'envoûtement. Torse nu, le danseur montre sa musculature et sa maîtrise corporelle dans des danses issues du hip-hop. Sous une effrayante cagoule à cornes, percée de trois trous pour les yeux et la bouche, il évoque les croyances religieuses de l'Afrique primitive. Paré d'un haut collier d'esclave, de plaques d'argent sur le nez et les joues, il montre un autre aspect noble et traditionnel du Cameroun. Grimaçant et rugissant comme une bête, il joue le sauvage, à la Tarzan. Jean-Claude Pambè Wayack montre aussi ses dispositions naturelles pour la tap dance, le jazz et les danses de transe. Il est la matière brute et inspirée à qui Régis Obadia donne vie, forme, unité et variété."
 
 
René Sirvin
Le Figaro
19 juillet 2000
 
   
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